Rapide portrait du pasteur Pierre Amey

Pierre Amey A

Après une formation d'ingénieur en mécanique et un passage dans l'industrie, il a entrepris des études de théologie à l'Institut Biblique Emmaüs, puis à la Faculté de Théologie de Neuchâtel. Il a été de 1980 à 2004 pasteur de l'Eglise Réformée Evangélique Neuchâteloise à St-Blaise-Hauterive.

Depuis 2004 il travaille à l'Université des Nations de Jeunesse en Mission.   (voir texte ci-dessous)

C'est aussi en 2004 qu'il fonde et dirige depuis lors la mission Seniors en Mission au service des plus démunis.  Site web :   http://www.seniors-en-mission.net

 

Pierre et Jeanette mSa formation d'ingénieur, alliée à celle de théologien, permet à Pierre Amey d'appréhender les problèmes scientifiques, liés à la compréhension de la parole de Dieu, avec une approche plus "technique" que celle que l'on rencontre habituellement.



Pierre Amey s'est très largement investi dans l'étude des thèmes suivants: L'évolutionnisme/le créationnisme, les croyances populaires, le New-Age, les phénomènes paranormaux, les médecines parallèles, l'étude de l'Apocalyptique, etc.


Si ses conférences intéressent des scientifiques aguerris, elles sont aussi claires et développées de manière à faciliter la compréhension de questions difficiles, même pour des non spécialistes.

 Pierre Amey est régulièrement sollicité pour des conférences, des débats  ou des émissions de télévision, dont les thèmes sont en rapport avec ses nombreuses et fructueuses années de recherche.
Il voyage régulièrement en Afrique francophone où il donne des conférences et enseignements dans le cadre des églises et des universités.
Depuis plusieurs années il collabore activement au développement communautaire en Afrique et particulièrement au Mali ou il développe des ateliers d'apprentissage pour les jeunes et participe à l'implantation de jardins de légumes dans des régions très pauvres et très arides. Pierre Amey a créé "Seniors en Mission" qui est devenu un département de "Mercy Ministries", l'ONG de Jeunesse en Mission. Avec des jeunes des Ecoles de Disciples "EFD" et des Seniors, il a déjà entrepris trois voyages Suisse - Mali à travers le Sahara pour apporter des tonnes de matériel de très haute qualité données par l'Armée suisse.

Passionné par et pour Dieu, Pierre Amey est un sportif difficilement fatigable; il a donné une orientation sportive aux camps auxquels il participe pour l'enseignement de la Bible.

Didaskalia a été développé par Pierre avec une partie de ses amis afin qu'un nombreux public puisse, comme eux, profiter de ses larges compétences.

Saint-Blaise, le 1er novembre 2000
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En 2004, nouveau changement de vie avec un brin d'histoire !

Durant 24 ans, j'ai consacré l'essentiel de mes forces et de mon temps à la Paroisse de Saint-Blaise-Hauterive, avec un accent particulier au service de la jeunesse.

Je me suis engagé auprès des églises de Suisse romande et de plusieurs pays d'Afrique francophone en donnant des conférences - enseignements - séminaires - retraites - émissions de télévision, etc. J'ai présidé avec Paul Freiburghaus, durant plus de dix ans, les soirées de louange avec Jeunesse en Mission (JEM) au Temple du Bas à Neuchâtel, ainsi que les trois premiers grands meetings d'évangélisation aux Patinoires du littoral avec Nicky Cruz et Stephen Lungu.

Depuis plusieurs années, des frères et sœurs, venant d'endroits et de milieux différents, m'avaient interpellé en me demandant si le temps n'était pas venu de me consacrer entièrement à l'enseignement en Suisse romande ainsi que dans le monde francophone.

Au mois de juin 2002, j'ai été sollicité par Jeunesse en Mission pour développer la partie francophone de l'Université des Nations en Suisse romande, en relation étroite avec l'Afrique francophone (voir annexe).

De janvier à mi-avril 2004, j'ai suivi une École de Formation de Disciples (EFD) - eh oui, à cinquante-sept ans ! - à Kalk Bay, à vingt km au sud de Cap Town en Afrique du Sud.
Pourquoi cette étape ? L'École de Formation de Disciples étant la clé d'entrée à l'Université des Nations, il était normal de prendre ce chemin pour en devenir un des responsables. Quant à l'Afrique du Sud, ce choix est dicté par les trois raisons suivantes :

L'Afrique du Sud est un excellent endroit pour mieux comprendre les relations entre les Noirs et les Blancs et par là-même les relations Nord - Sud.

Développement du site Web Didaskalia (www.didaskalia.com) : ce site me permet de mettre des enseignements, des méditations et surtout des études bibliques au service de personnes de toute la francophonie. Certains jours, plusieurs dizaines d'internautes visitent le site.

J'exprime ma profonde gratitude à Jacques Duvoisin pour son aide déterminante. Sans ses compétences, sa grande serviabilité et ses encouragements renouvelés, ce site n'existerait pas. Encouragements qui me parviennent également de personnes habitant des lieux isolés ou vivant dans des pays en guerre. À n'en pas douter, s'il est employé à bon escient et accessible au plus grand nombre, Internet est un instrument de bénédictions en particulier pour les pays du Sud.

Seniors en Mission: Ce projet s'est imposé à moi avec force. En Occident, de plus en plus de jeunes retraités ou d'aînés en pleine forme sont trop souvent écartés de la société active en dépit de leurs compétences, leur expérience précieuse et leur grande disponibilité. Ces seniors sont très appréciés sur le terrain en Afrique même pour de courts séjours.

Durant ces dernières années, plusieurs amis encore en activité m'ont accompagné dans mes voyages en Afrique. Jean-Claude Praz, André Perrin et Raphaël Stauffer ont vécu une aventure passionnante parmi les Pygmées réunis en République Centrafricaine pour la convention annuelle à laquelle j'ai participé comme orateur. Mes amis suisses ont notamment transformé une maisonnette servant de bureau pour les linguistes chargés de l'alphabétisation et de la traduction de la Bible. Le tiers des Pygmées sont chrétiens et beaucoup sont encore analphabètes.

Jean-Claude Praz, ingénieur-architecte, et moi-même avons également effectué plusieurs voyages au Mali. Pendant que j'enseignais à Koutiala, Jean-Claude établissait les plans du futur auditorium de six cents places, des maisons pour l'agrandissement de la base de JEM, du futur atelier, du nouveau dispensaire médical, sans oublier un poulailler ! La semaine suivante, nous avons fait trois jours de marche au Pays Dogon en dormant à la belle étoile. Nous étions en route pour Tombouctou où j'ai donné une conférence aux professeurs et aux étudiants de l'École secondaire sur le thème " Dieu et la science ". Nous sommes rentrés en deux jours de pirogue sur le fleuve Niger, seul moyen de transport mis à part l'avion.

Ces expériences m'ont servi de modèles pour les années à venir. Les Seniors sont aussi des "parrains et marraines" pour les jeunes qui effectuent leur phase pratique.
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L'Université des Nations

Jeunesse en Mission (JEM). Il y a plus de quarante ans, en regardant les vagues déferler sur une plage, Loren Cunningham eut une vision. Les vagues devenaient des multitudes de jeunes qui, en équipes, partaient en mission pour dire et vivre l'Évangile au service et en collaboration avec les églises locales. La réalisation de cette vision a donné naissance au mouvement international Jeunesse en Mission.
Conscient que les jeunes ne pouvaient partir sans aucune formation à l'évangélisation, Loren Cunningham a créé l'École d'Évangélisation dont les premiers cours ont eu lieu en 1970 à Château-d'Oex.
Loren Cunningham avait reçu la conviction de venir en Suisse où il ne connaissait qu'un seul chrétien. Celui-ci habitait à Château-d'Oex. Après la phase pratique de cette première école, la semaine de bilan eut lieu dans une maison prêtée sur les hauteurs de Lausanne. Elle est devenue le premier Centre International du Chalet-à-Gobet.

L'École de Formation de Disciples (EFD). Cependant, si la première vague de jeunes était issue de familles chrétiennes, il en fut tout autrement de la deuxième. Par leur témoignage authentique et leur engagement sans réserve au service du prochain, les " Jemiens " ont touché d'autres jeunes, dont beaucoup venaient du mouvement hippie. Les Écoles d'Évangélisation se sont remplies de jeunes bouleversés et enthousiasmés par le message de Jésus, mais sans fondements chrétiens. Ainsi la nécessité d'une formation plus complète s'est imposée : l'École de Formation de Disciples était née. La première EFD en langue française s'est tenue en 1977 au Chalet-à-Gobet.

Une des convictions fondamentales de Loren Cunningham est la suivante : un jeune, touché par le message de Jésus, peut être utile quelque part dans le monde quel que soit son niveau d'instruction. Ainsi, vivre et confesser la foi chrétienne est la seule condition d'entrée dans les Écoles de Formation de Disciples, même pour ceux qui ne savent ni lire ni écrire. Quant au cursus, Loren Cunningham a imaginé dès le départ que toute EFD comprenne trois mois de formation de la personne et d'enseignement des fondements de la foi chrétienne, suivis de trois mois de pratique sur un champ missionnaire.

Depuis sa fondation, Jeunesse en Mission a permis à plus de 120'000 jeunes de consacrer un temps de leur vie au service du prochain. Parmi eux, des milliers sont restés au service des églises ou de différentes ONG. D'autres se sont intégrés aux équipes de JEM pour encadrer de nouvelles vagues de jeunes.

Très rapidement, pour répondre aux besoins du terrain, il a fallu créer de nouvelles formations dans les domaines de la santé, de l'éducation, de la construction, de la technologie, de la communication et du développement communautaire. Pour accéder à ces nouvelles formations, deux conditions sont requises : avoir suivi une École de Formation de Disciples et, cette fois, savoir lire et écrire ! Ces formations sont offertes dans de nombreux pays, permettant ainsi aux plus démunis d'accéder à ces écoles, puisque ce sont les professeurs qui voyagent plutôt que les élèves.

L'Université des Nations. Avec les années, les exigences sont devenues telles qu'il a fallu créer des programmes de niveau académique. D'autre part, les jeunes qui avaient consacré parfois plusieurs années à se former dans ce type d'écoles, tout en disposant d'une pratique de haut niveau, se retrouvaient sans diplôme pour poursuivre leur carrière missionnaire ou professionnelle. Le temps était venu de créer de nouvelles structures : l'Université des Nations était née. Une des particularités de cette université est d'allier deux des trois modes de connaissance et de formation expliqués ci-dessous.
Les trois modes de connaissances :

L'enseignement formel ou scolaire : il est dispensé principalement en classe et vise l'acquisition du savoir.

L'enseignement informel ou spontané tel que l'apprentissage de la langue maternelle au sein de la famille.

L'enseignement non-formel sans structures ni lieux fixes, mais cadré dans le temps : il est basé plutôt sur le développement de la personne et de ses dons que sur un savoir spécialisé.

Il serait faux de penser que la prière, la Parole de Dieu et les révélations de l'Esprit Saint ne constituent que l'enseignement non-formel. Tom Bloomer, doyen de l'Université des Nations, écrit ceci : " Lorsqu'à l'Université des Nations, nous combinons les éléments d'un enseignement formel avec ceux qui sont non-formels, nous avons un potentiel incroyable car chacun de ces types d'éducation possède leurs forces et leurs faiblesses. Combiner les deux offres est la meilleure manière de former des jeunes qui vont, à leur tour, changer quelque chose au sein des nations ".

Ainsi, en réunissant dans un même cursus l'enseignement formel et non-formel, l'Université des Nations tente de relever un grand défi : allier, dans une même discipline, les exigences d'un travail scientifique de qualité avec la recherche de la pensée de l'Esprit Saint, ancrée dans la Parole de Dieu.

Cette vision de la formation a été appliquée par Jean Calvin, fondateur de L'Académie à Genève en 1559, dont Théodore de Bèze fut le premier recteur. Les conséquences pour l'Occident sont indéniables. Je cite l'Encyclopédie Universalis, tome 4, p.791 :

" Il ne faut pas oublier que le calvinisme a créé une nouvelle optique de la vie et qu'il est, suivant le mot de l'historien Émile Léonard, " fondateur d'une civilisation ". Pour Calvin, la religion est une affaire de toute la vie. On n'adore pas le Dieu vivant en se séparant du monde, en s'enfermant dans des cloîtres, en se livrant à une ascèse stérile. Tout est affaire de vocation. Chacun est appelé par Dieu à une œuvre particulière et il doit, à la place où il a été mis, travailler pour la gloire divine. Toutes les professions sont légitimes et appartiennent à un ensemble que Dieu dirige ".

Pour Landa Cope, doyenne de la Faculté des Communications et présidente des Campus en Suisse romande (elle supervisera mon travail), la caractéristique majeure de l'Université des Nations est d'organiser ses facultés à partir des attributs de Dieu. Elle explique :

" Nous avons à l'heure actuelle sept facultés, bâties chacune autour d'un des attributs de Dieu révélés dans la société.

- Dieu est Père, donc nous nous formons dans le domaine de la famille, de la relation d'aide et de la santé
- Dieu est Justice, donc nous nous formons dans le domaine des sciences humaines et des études internationales
- Dieu est Sagesse, donc nous nous formons dans le domaine des sciences de l'éducation
- Dieu est Parole de vie, donc nous nous formons dans le domaine de la communication
- Dieu est Beauté, Il est le potier et l'inspirateur des Psaumes et du Cantique des Cantiques, donc nous nous formons dans le domaine des arts
- Dieu est le Créateur, donc nous nous formons dans le domaine des sciences appliquées et de la technologie
- Dieu est le Souverain Sacrificateur, le Seigneur de grâce et de justice, donc nous nous
formons dans le domaine des ministères chrétiens

Nous essayons de redécouvrir le Dieu de la transformation communautaire dans tous ces domaines ".

Organisation et fonctionnement

L'Université des Nations a été fondée en 1977 par Loren Cunningham et Howard Malim Stadt, père et beau-père de Synthia et Tom Bloomer. Aujourd'hui, les 7 facultés décrites plus haut comprennent plus de 800 Écoles et Séminaires implantés dans 110 pays. Il est possible de suivre des cours en 46 langues différentes. Actuellement plus de 12'000 personnes travaillent à plein temps dans différents secteurs de JEM et plus de 16'000 jeunes suivent chaque année l'une des nombreuses écoles de l'Université des Nations.

La clé d'entrée de cette université mondiale demeure l'École de Formation de Disciples. L'Université des Nations délivre un certificat, un diplôme ou une licence en fonction des compétences et des unités de valeurs acquises dans différentes facultés, sans jamais oublier les stages sur le terrain.

Voici quelques domaines de formation possibles : Ministères chrétiens - Santé et Relation d'aide - Communication - Art - Éducation - Science et Technologie - Études Humanitaires et Internationales - Économie - Développement d'entreprises et Développement communautaire.

Sérieusement formés, ces étudiants sont très appréciés sur le champ missionnaire comme dans le domaine public ou privé. La Télévision suisse romande a déjà engagé une jeune présentatrice diplômée de la Faculté des Communications, ainsi qu'un caméraman après son EFD.

Cependant, sur les milliers de cours dispensés par l'Université des Nations, seuls quelques-uns sont en français et, de plus, ils sont souvent bilingues français-anglais. Mon ministère consistera donc à développer, avec une équipe, des Écoles de Formations de Disciples ainsi que d'autres cours ou écoles de l'Université des Nations en langue française, principalement en Suisse romande et en Afrique francophone.

 

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